Lisez 2 Corinthiens 4.4–6 et Éphésiens 1.15–23 ; 5.8–11

En effet, le même Dieu qui, un jour, a dit : Que la lumière brille du sein des ténèbres, a lui-même brillé dans notre cœur pour y faire resplendir la connaissance de la gloire de Dieu qui rayonne du visage de Jésus-Christ. 2 CORINTHIENS 4.6

Dans la célèbre allégorie de la caverne de Platon, des individus vivent prisonniers de chaînes, regardant devant eux un mur sur lequel un feu placé derrière eux projette de la lumière. À leur insu, des marionnettes et des objets en mouvement créent les ombres sur le mur. Ils croient que ces ombres sont la réalité. Ils n’ont aucune idée de ce qu’il existe un monde lumineux et ensoleillé à l’extérieur. Même lorsque d’autres leur parlent du monde réel, ils ne veulent toujours pas quitter leur grotte.

Cette allégorie me rappelle les paroles de Paul : « Le dieu de ce monde a aveuglé leur esprit et les empêche ainsi de voir briller la lumière de l’Évangile qui fait resplendir la gloire de Christ, lui qui est l’image de Dieu » (2 Co 4.4). À l’opposé, lorsque nous sommes nés de nouveau en Christ, nous devenons des enfants de la lumière — des enfants d’un monde illuminé par le soleil (Ep 5.8). Dieu illumine nos cœurs et nos esprits par l’Évangile afin que nous puissions voir le Christ dans sa gloire. Au fur et à mesure que nous fixons nos yeux sur Jésus et que nous demeurons en lui, Dieu met progressivement tout dans sa juste perspective. Le résultat est que l’Église collectivement et les croyants individuellement sont mieux à même de discerner le bien du mal. Nous grandissons pour voir et discerner les détails de ce qui est beau, bon et vrai — pour voir le monde et les gens avec justesse. Il ne fait aucun doute que nous avons besoin les uns des autres pour rester dans la lumière afin d’expérimenter le shalom de Dieu : voir et aimer.

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Éphésiens 5.9 dit quelque chose d’une beauté à couper le souffle sur le fruit issu de la lumière. Ce fruit, « c’est tout ce qui est bon, juste et vrai ». En contemplant le visage du Christ, nous commençons à le voir de plus en plus dans nos vies et dans notre monde. Nous voyons Jésus se manifester de mille façons et dans toutes sortes d’endroits — parfois de manière tout à fait inattendue. Nous devenons capables de trouver la bonté, la droiture et la vérité présentes même dans des circonstances difficiles ou douloureuses. Parallèlement, d’autres voient ces vertus se manifester dans nos propres vies et rendent grâce à Dieu.

La connaissance qui nous est révélée par Dieu éclairant nos cœurs nous remplit d’une joie débordante et d’une espérance inaltérable (Ep 1.18). C’est une espérance pour le présent en raison de « l’extraordinaire grandeur de la puissance » que nous avons par l’Esprit pour accomplir la volonté de Dieu dans le monde (v. 19). Cette espérance est encore renforcée par l’assurance que Dieu est toujours avec nous. Et nous avons également de I‘espérance pour I’avenir grâce aux aperçus que nous avons déjà reçus de notre glorieux héritage.

Lorsque nous demeurons en Christ et attachés les uns aux autres, nous savons au plus profond de nous-mêmes que le mal est une contrefaçon, que son monde n’est qu’ombre. Comme Gerard Manley Hopkins l’a décrit dans son poème « As Kingfishers Catch Fire », nous grandissons en voyant le Christ se jouer « en mille et mille places » et la gloire de Dieu briller en tous lieux. C’est la lumière de l’Avent.

Marlena Graves est professeure de formation spirituelle au Northeastern Seminary. Elle est l’autrice de plusieurs livres, dont The Way Up Is Down.

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