La Bible montre la place importante des femmes dans l’Église primitive. Les femmes ont été les premières à se rendre au tombeau vide et à proclamer la résurrection (Mt 28.1-10 ; Mc 16.1-8 ; Lc 23.55-24.10 ; Jn 20.1-2, 11-18). Certaines défendaient l’Évangile aux côtés de Paul (Ph 4.2-3), enseignaient aux nouveaux convertis (Ac 18.24-28), prophétisaient (Ac 21.9), rassemblaient des Églises dans leur maison (Ac 16.14-15, 40 ; 1 Co 16.19), servaient l’Église (Rm 16.1), transmettaient les épîtres de Paul (v. 2) et étaient considérées comme « remarquables parmi les apôtres » (v. 7).

On trouve également un témoignage visuel moins connu de la présence des femmes dans le ministère dans d’anciennes églises d’Italie. De l’époque du premier concile de Nicée jusqu’au 12e siècle, les chrétiens ont créé des représentations de femmes prêchant, de femmes désignées comme membres du clergé, et même une portant un calice de communion, au moyen duquel les croyants ont toujours rappelé les paroles du Christ : « Ceci est mon sang, le sang de l’alliance, qui est répandu pour beaucoup pour le pardon des péchés » (Mt 26.28).

Radha Vyas, photographe et étudiante au Dallas Theological Seminary, nous emmène à la découverte de ce témoignage artistique sur les femmes dans le ministère.

Marie lève les bras dans la pose des orants au musée du Vatican. Le manipule blanc à sa taille indique un rang clérical. Entourée de saints, elle semble exhorter les deux femmes situées en dessous d’elle. Ces deux dernières étaient probablement des bienfaitrices de l’Église.
Image: Photographie de Radha Vyas

Marie lève les bras dans la pose des orants au musée du Vatican. Le manipule blanc à sa taille indique un rang clérical. Entourée de saints, elle semble exhorter les deux femmes situées en dessous d’elle. Ces deux dernières étaient probablement des bienfaitrices de l’Église.

Dans la basilique Sant'Apollinare Nuovo, 22 femmes martyres, placées juste sous les apôtres, sont conduites par les Mages vers Marie et le Christ nouveau-né. Chacune est identifiée par son nom et honorée pour avoir donné sa vie à Jésus.
Image: Photographie de Radha Vyas

Dans la basilique Sant'Apollinare Nuovo, 22 femmes martyres, placées juste sous les apôtres, sont conduites par les Mages vers Marie et le Christ nouveau-né. Chacune est identifiée par son nom et honorée pour avoir donné sa vie à Jésus.

Une mosaïque de la chapelle de l’évêque Zeno à Vérone représente l’Agneau de Dieu et, en dessous, quatre femmes. Il s’agit, de droite à gauche, de Sainte Praxède, du deuxième siècle, de Marie, de la sœur de Praxède, Pudentienne, et d’une personne encore vivante à l’époque entourée d’une auréole carrée. Elle s’appelle Théodora et pourrait être la mère du pape Pascal Ier. Au-dessus de sa tête se trouve le mot grec episkopa, la forme féminine d’évêque. Certains ont affirmé que ce titre n’était qu’honorifique. La terminaison féminine de son nom a également été dissimulée.
Image: Photographie de Radha Vyas

Une mosaïque de la chapelle de l’évêque Zeno à Vérone représente l’Agneau de Dieu et, en dessous, quatre femmes. Il s’agit, de droite à gauche, de Sainte Praxède, du deuxième siècle, de Marie, de la sœur de Praxède, Pudentienne, et d’une personne encore vivante à l’époque entourée d’une auréole carrée. Elle s’appelle Théodora et pourrait être la mère du pape Pascal Ier. Au-dessus de sa tête se trouve le mot grec episkopa, la forme féminine d’évêque. Certains ont affirmé que ce titre n’était qu’honorifique. La terminaison féminine de son nom a également été dissimulée.

L’abside de la coupole centrale du baptistère du Latran place Marie entre l’apôtre Paul à sa gauche et l’apôtre Pierre à sa droite, avec Jésus au-dessus de tous. Dans cette mosaïque, on peut voir Marie levant les bras dans la pose de l’orant, « élevant des mains saintes » (1 Tm 2.8).
Image: Photographie de Radha Vyas

L’abside de la coupole centrale du baptistère du Latran place Marie entre l’apôtre Paul à sa gauche et l’apôtre Pierre à sa droite, avec Jésus au-dessus de tous. Dans cette mosaïque, on peut voir Marie levant les bras dans la pose de l’orant, « élevant des mains saintes » (1 Tm 2.8).

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