À qui s’adresse la bonne nouvelle ? Je reçois parfois des offres promotionnelles décrites comme « Spécial amis et famille ». Certaines choses sont trop bonnes pour être gardées pour soi, mais elles sont aussi trop révolutionnaires pour être ouvertes à tous. Cette méthode de vente met en évidence le fait que nous sommes conditionnés à penser que si quelque chose est exclusif — si nous avons à son égard, d’une manière ou d’une autre, le statut d’initié — cela a de la valeur. Et inversement, si une chose est universelle, sa valeur est perçue comme moindre.
C’est ce qui rend la naissance de Jésus si incroyablement révolutionnaire. Il s’agit de la meilleure nouvelle que le monde puisse recevoir : Dieu est venu sauver son peuple ! Mais ce salut ne concerne pas seulement le peuple avec lequel Dieu a conclu une alliance. Ce salut est pour tout le monde — tous les êtres humains, en tout lieu et en tout temps.
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Nous en avons un premier aperçu dans Matthieu 2 avec le contraste établi entre le roi Hérode et le véritable Messie, le roi Jésus. Hérode est tristement connu pour s’être hissé au pouvoir grâce à son opportunisme politique et sa brutalité. Lorsque le bruit courut qu’un nouveau roi des Juifs était né à Bethléem, il fit tout ce qui était en son pouvoir — y compris tuer des bébés innocents (v. 13-18) — pour protéger le pouvoir qu’il était parvenu à acquérir.
Mais si l’histoire d’Hérode est celle d’une ascension au pouvoir, celle de Jésus est celle d’un abandon du pouvoir. Dans la mangeoire se trouvait celui qui « ne considérait pas l’égalité avec Dieu comme une chose à exploiter », qui « s’est dépouillé » pour nous (Philippiens 2.6-7). Là où Hérode mentait et assassinait pour éloigner les gens, Jésus, dès son enfance et ses premières années, attirait déjà les gens à lui.
Et pas seulement certaines personnes, ou seulement le peuple avec qui Dieu avait fait alliance. Matthieu nous décrit des mages — astrologues, philosophes ou hommes de sagesse — venus de loin, apportant des cadeaux pour cet enfant. L’adoration que ces visiteurs non juifs ont offerte au Messie d’Israël en se prosternant devant lui montre bien toute l’étendue de la promesse de Dieu. L’enfant Christ serait « une lumière pour les non-juifs », afin que le « salut de Dieu parvienne jusqu’aux extrémités de la terre » (Ésaïe 42.6 ; 49.6). Dans cette scène de la petite enfance de Jésus, c’est la portée mondiale de l’Évangile qui se dévoile : « Des nations marcheront à ta lumière, et des rois à la clarté de ton aurore. » (Ésaïe 60.3).
Malgré les efforts d’Hérode pour s’accrocher au pouvoir terrestre, il n’y a qu’un seul Roi au nom duquel tout genou fléchira (Philippiens 2.10). Un seul dont le règne est une bonne nouvelle non pas pour certains seulement, mais pour tous. Le Seigneur règne — que la terre se réjouisse ! Venez et adorez le Roi Jésus !
Réfléchissez à Matthieu 2.1-12. (Option : lisez également Ésaïe 49.1-6 ; 60.1-6 ; Philippiens 2.6-7).
Pourquoi cette première scène où des non-juifs adorent Jésus est-elle si importante ? Qu’est-ce que cet épisode communique au sujet de la Bonne Nouvelle ? Comment souhaitez-vous répondre à Dieu à ce sujet ?
GLENN PACKIAM est pasteur senior associé à la New Life Church de Colorado Springs. Il a notamment écrit Worship and the World to Come et The Resilient Pastor (février 2022).
Investigation: SBC Executive Committee staff saw advocates’ cries for help as a distraction from evangelism and a legal liability, stonewalling their reports and resisting calls for reform.